Le 23 février dernier sortait le quinzième numéro de Franc-tireur, magazine proche de la doctrine « républicaine » ou « antiraciste universaliste », se donnant pour mission de lutter « contre les populismes », « contre toutes les fièvres identitaires » ; en un mot, sans que le concept soit cependant mentionné sur la page de présentation du site internet : contre lesLire la suite « Franc-tireur et le Grand Remplacement, réflexion sur l’idéologie antiraciste »
Archives de l’auteur : Un Regard inquiet
Les créanciers de l’antiracisme
Depuis que les dérives de l’indigénisme sont devenues flagrantes, une frange croissante de la gauche antiraciste s’attache au concept de « tenaille identitaire » développé par Gilles Clavreul en 2016 pour décrire la situation d’une pensée universaliste qui devrait lutter, sur son flanc gauche, contre un mouvement indigéniste faisant de la race l’alpha et l’oméga de laLire la suite « Les créanciers de l’antiracisme »
Joyeux Noël !
C’est souvent le cœur léger que nous détruisons, un à un, les fondements d’un monde peut-être perfectible mais qu’à bien y penser nous aimons tant.
L’enrobage
L’article que nous lirons aujourd’hui est une tribune publiée dans Libération par deux historiens visiblement militants, Sébastien Ledoux et Aurélia Michel. Elle nous fait découvrir une méthode argumentative que nous appellerons « l’enrobage » et qui consiste en un magma de références érudites mal maîtrisées, éventuellement liées par des conjonctions purement formelles.
Le progressisme : trois siècles de compromissions ?
Pourquoi le progressisme montre-t-il, depuis sa naissance et quel que soit le contenu de ses idées, une si paradoxale tendance à se compromettre avec les tyrannies apparemment les plus opposées à ses idéaux profonds ?
Respectez-moi, soumettez-vous !
Dans un précédent article, L’impérialisme objectif, nous promettions des précisions sur certaines caractéristiques de l’islam que nous n’avions pas la place de développer. Nous le faisons donc ici : Pourquoi peut-on affirmer l’intolérance intrinsèque à l’islam, alors même que nous connaissons tous des musulmans tout à fait aimables et sincèrement tolérants ?
Nous autres, civilisations…
Le deuxième article a étudié le « biais de labellisation », qui empêche d’accorder de la considération aux souffrances des personnes. Celui-ci se propose d’étudier l’aveuglement face aux dangers encourus par l’équilibre social, la société dans son ensemble. Cet aveuglement s’explique par trois grands biais.
La souffrance labellisée
Nous affirmions, dans l’article précédent, que le discours public contemporain était marqué par l’incapacité à compatir aux souffrances des personnes n’appartenant à aucun groupe reconnu. Nuançons : la compassion individuelle est permise, en réaction à des « faits divers » mais la compassion « politique », intégrée à une réflexion sociale et justifiant une réaction politique, dépend de l’appartenance à un groupe labellisé.
Le Privilège d’amalgame
Se dégage ce que l’on pourrait appeler un privilège d’amalgame : l’idéologie dominante peut verrouiller le débat, en déterminant quels faits sont significatifs et lesquels ne le sont pas, sans lien avec la pertinence statistique de leur généralisation.
La violence à la légère
La récente surenchère de revendications des nouveaux mouvements prétendument « antiracistes » et la soumission effarante de nombreux acteurs publics et privés face à la violence de leurs actions ont quelque chose de rassurant : les masques tombent. S’il est difficile de réagir à une subversion progressive, cette accélération de l’histoire est plus visible et devrait permettre auxLire la suite « La violence à la légère »